Paddock : le premier Outlet « parisien » se prépare pour octobre

Avec le projet d’outlet à portée de métro parisien, le promoteur Fiminco veut frapper un grand coup. Les 21 000 mètres carrés de Paddock, qui mêleront à Romainville boutiques, restaurants et galeries d’art, sont annoncés pour la fin octobre. Avec déjà quelques enseignes révélées.

Paddock s’installe sur le site des anciennes écuries postales du 19e siècle – Fiminco
Parmi les 75 boutiques, outre un Galeries Lafayette Outlet de 1 200 mètres carrés, le village de marques proposera la plus grosse unité de déstockage française d’Adidas et Reebok avec 1 000 mètres carrés, ainsi qu’une surface de 350 mètres carrés réunissant Etam et Undiz. Sans oublier des incontournables de l’outlet comme Delsey ou Home & Cook.

L’offre se voudra Premium, mais aussi lifestyle via les enseignes sport et outdoor. Et si l’offre mode sera la plus présente, l’équipement de la maison devrait composer un quart de l’offre, explique à FashionNetwork.com le directeur commercial, Pierre Prigent.

« Le lieu qui est en train d’être créer n’existe nulle part ailleurs », explique le professionnel, qui a déjà officié à la conception des outlets One Nation et Nailloux. « C’est tout un quartier qui se crée, avec 2 000 logements nouveaux, d’où une forte offre maison. Il est connu qu’un outlet vit avant tout par la clientèle de proximité, ce qui avec Paris fait de nous un cas unique. Nous visons donc aussi la clientèle parisienne qui viendra par le métro, ainsi que celle qui sera attirée par une importante offre de restauration. »

Installé dans les anciennes écuries postales desservant Paris à la fin du 19e siècle, dont l’outlet reprendra l’habillage de briques, Paddock proposera en effet une conséquente offre de restauration. Pas moins d’une dizaine de restaurants, bars et cafés prolongeront l’activité bien au- delà des heures d’ouverture des commerces. Tout comme un Food Hall de quelque 800 mètres

carrés qui réunira une dizaine d’offres, avec une approche événementielle pilotée par Fiminco. Du barbecue texan Melt au spécialiste du poisson Cru, en passant par le coréen Dochilak et l’italien Il Trattoria, l’outlet entend séduire aussi bien riverains que touristes.
Le site comprendra une dizaine de bars et restaurants, ainsi qu’un Food Hall de 800 mètres carrés – Fiminco

Car ces derniers, qui sont chaque année 45 millions à déferler sur Paris, sont bien entendu dans le viseur du promoteur. « Nous allons nous appuyer sur la mise en place d’outils de captation digitale de ces visiteurs en amont de leur visite », explique Pierre Prigent, qui indique que sont naturellement visés les touristes venant du Moyen-Orient et d’Asie, dont la Chine, mais également l’Indonésie et la Corée du Sud. Mais à ceux-ci s’ajoutent également les touristes américains et brésiliens. Sans oublier les touristes français venus visiter la capitale. Paddock profitera à cet égard d’un hôtel de 120 chambres.

Paddock sera par ailleurs jumelé avec la fondation d’art contemporain voisine (elle aussi développée par Fiminco), forte d’une résidence d’artistes internationaux, d’un grand hall d’exposition, cinq galeries d’art parisiennes, sans oublier les réserves actives du Fonds régional d’art contemporain (FRAC) d’Île-de-France, attendu en 2020. Une proximité amenée à nourrir la vie événementielle du lieu, de même que des retransmissions de concerts et autres festivals.

A terme, Paddock vise une fréquentation annuelle de 3,5 millions de visiteurs, en s’appuyant sur les 8,8 millions de personnes résidant à une heure de route et pour lesquels sont prévus 1 650 places de parking. Mais c’est sans doute la proximité de la station de métro Raymond-Queneau (ligne 5) qui sera amenée faire toute la différence. Notamment vis-à-vis du Marques Avenue l’Ile- Saint-Denis, jusque-là le seul outlet à proximité directe de Paris, mais ne profitant pas d’un tel raccordement ferroviaire.

Par Matthieu Guinebault pour FashionNetwork 9/06/2019

Rappelons que le Collectif National de Contrôle des Centres de Marques avait alerté en 2016 des associations de commerçants de Paris Est et de proche banlieue ainsi que Madame le Maire de Romainville qui avait certifié à notre Président Francis Palombi qu’il n’y aurait pas de village de marques sur cet emplacement. Devant un tel dénie et l’absence réelle d’opposants au projet le CNCCM avait décidé de ne pas intervenir sur ce dossier qui nous l’espérons finira aussi mal que le centre commercial du Millénaire d’Aubervilliers sis à quelques kilomètres de Romainville.

Il est toutefois à noter parmi les premières enseignes connues celle des Galeries Lafayette qui poursuit à marche forcée son implantation dans les Outlets au détriment de ses magasins de centres villes qui sont souvent soit fermés soit cédés en location gérance.

Une telle approche « masquée » d’implantation d’un nouveau village de marques a lieu actuellement avec le projet de Groslay (Val d’Oise)

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