Saluons la détermination, la pugnacité et l’excellente organisation des adhérents de ‘L’Association de défense du Viaduc Timbergues – Aubugues de Souillac’ dont certains membres étaient menacés d’expropriation pour l’implantation d’un ‘village de marques’ pharaonique qui dans ses prévisions les plus folles devaient accueillir 2 à 3 millions de visiteurs dont de nombreux chinois !!!
Depuis février 2019 date de présentation du projet par le Président de l’époque de Cauvaldor* Gilles Liébus, le Collectif National Pour le Commerce de Proximité qui souhaite pour le bien de tous le développement économique du Souillacois, mais certainement pas au travers d’un projet dépassé, a accompagné et conseillé tout au long de ces deux années cette dynamique Association.
Nous invitons néanmoins les membres de celle-ci à rester vigilant sur les projets à venir pour dynamiser ce territoire.
L’idée d’un projet d’agri technologie annoncé par Raphaël Daubet nouveau Président de Cauvaldor* semble intéressant. (*) Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne.
Aucun contact n’a pu être établi avec les investisseurs italiens depuis le mois d’août. Ils sont restés aux abonnés absents.
C’en est bel et bien fini de la Cité de la mode et des arts créatifs. Raphaël Daubet, président de Cauvaldor a clairement signifié aux élus de la collectivité, réunis en séance communautaire à Souillac, lundi soir, que le jeu n’avait que trop duré.
Malgré l’ultimatum qu’il avait fixé aux investisseurs italiens, au 31 décembre, ces derniers n’ont pas daigné lui répondre. Raphaël Daubet a demandé à Gille Liébus, son prédécesseur, d’intercéder auprès d’eux. « Nous avons finalement eu une proposition remise par Gilles Liébus qui consiste en un protocole d’accord modifié que j’ai soumis à notre conseiller juridique. Sa conclusion est sans appel. Ce protocole propose une SEM, société d’économie mixte, infondée juridiquement sur le fond et sur la forme », a-t-il indiqué.
Son argumentaire tient en deux points majeurs : dans une SEM, une collectivité doit obligatoirement être majoritaire, elle est donc contrainte à s’engager sur l’investissement financier. Ensuite, Cauvaldor devra prendre part à l’élaboration du projet, ce qui revient à mettre en place un opérateur qui porte la réalisation. « Or, poursuivait le président de la communauté de communes, ce n’est pas à nous d’élaborer la Cité de la mode, nous n’en avons pas les moyens ».
Enfin, l’absence de relation avec ces potentiels investisseurs conduit Raphaël Daubet à s’interroger. « Je les ai rencontrés en août. Depuis, rien. Je n’ai même pas leur contact. Ils ne donnent pas suite à nos demandes ni à celles de notre avocat d’affaires », pointe l’élu qui fait état aussi de l’absence d’étude de marché, de master plan, d’études préalables d’opportunité, etc.
Malgré l’ultimatum qu’il avait fixé aux investisseurs italiens, au 31 décembre, ces derniers n’ont pas daigné lui répondre. Raphaël Daubet a demandé à Gille Liébus, son prédécesseur, d’intercéder auprès d’eux. « Nous avons finalement eu une proposition remise par Gilles Liébus qui consiste en un protocole d’accord modifié que j’ai soumis à notre conseiller juridique. Sa conclusion est sans appel. Ce protocole propose une SEM, société d’économie mixte, infondée juridiquement sur le fond et sur la forme », a-t-il indiqué. Son argumentaire tient en deux points majeurs : dans une SEM, une collectivité doit obligatoirement être majoritaire, elle est donc contrainte à s’engager sur l’investissement financier. Ensuite, Cauvaldor devra prendre part à l’élaboration du projet, ce qui revient à mettre en place un opérateur qui porte la réalisation. « Or, poursuivait le président de la communauté de communes, ce n’est pas à nous d’élaborer la Cité de la mode, nous n’en avons pas les moyens ».
Face à des partenaires fantômes en somme, le président de Cauvaldor a décidé de ne plus cautionner ce projet qui avait du plomb dans l’aile depuis un bon moment. « Ne nous laissons pas rouler dans la farine plus longtemps, a-t-il dit, ajoutant, « j’ai pris contact avec d’autres investisseurs pour le coup ils sont sérieux et ont lancé un appel à prospection important au niveau de l’agence de développement économique de la région Occitanie. Ils sont en effet en recherche de foncier pour un projet d’agritechnologie qui porte sur 60 millions d’euros investis rapidement, avec plusieurs dizaines de créations d’emplois sur les 2 ans. Le contact a été pris, j’espère pouvoir leur montrer l’opportunité de ces terrains à Souillac, mais je ne peux pas dire qu’ils manifesteront pour nous cet intérêt, même si nous répondons à un certain nombre d’éléments formulés dans leur projet », annonçait-il, relevant toutefois que Souillac était en concurrence avec d’autres territoires d’Occitanie.
Dans la salle, Gilles Liébus, le maire de Souillac, a été contrarié par ces annonces du nouveau président de la communauté de communes. S’adressant à celui-ci : « Je suis surpris d’apprendre ça en pleine séance. J’aurai aimé en tant que maire de Souillac être tenu au courant en amont de ce nouveau projet. Ce protocole soumis par les investisseurs italiens aurait mérité d’être étudié au sein de notre groupe de travail. J’attends désormais de voir le rapport de notre juriste pour me faire une idée ».
Ce à quoi Raphaël Daubet répliquait : « Quand on cherche quelqu’un d’autre pour faire à sa place, cela veut tout simplement dire qu’il n’y a pas d’investissement à mettre sur la table. Si on devait porter ce projet, on commencerait d’abord par faire la SEM pour identifier nos partenaires et les statuts, plutôt que de négocier un protocole d’accord. On ne va pas continuer de discuter avec des gens qui tournent en rond et se cachent. Ils sont impossibles à joindre, nous n’avons aucun contact. Il faut avoir le courage d’en tirer les conclusions ».
Cauvaldor avait missionné un organisme public pour acheter les terrains dans l’emprise du projet de la Cité de la mode, dépensant à ce jour 2,8 millions d’€ d’argent public pour l’acquisition foncière comprenant des habitations. Soit, des dépenses engagées à hauteur de 345 000 € pour l’acquisition d’un terrain nu de 30,992 m2 et 2,5 € d’acquisition par l’EPF Occitanie pour le compte de Cauvaldor, avec une date butoir de rachat en 2026.
La Dépêche du Midi 28/01/2021 Laetitia Bertoni.
Raphaël Daubet, président de Cauvaldor, sonne le glas de la Cité de la mode de Souillac, faute de réponse des investisseurs, un nouveau projet serait sur les rails.
Un ultimatum avait été fixé aux porteurs de projets Italiens, au 31 décembre 2020, pour acter leurs engagements d’un accord permettant de concrétiser le projet de la Cité de la mode et des arts créatifs. Le président de Cauvaldor (*) Raphaël Daubet n’a eu aucune nouvelle de leur part à ce jour. Une autre proposition, faite par Gilles Liébus, maire de Souillac, de faire prendre en charge le projet par une société d’économie mixte, dans laquelle Cauvaldor serait majoritaire, a été jugée infondée par Me Marchesini, conseil de la collectivité.
Le constat de Raphaël Daubet : « En l’absence de projet concret, et d’investisseur connu, cette solution n’est pas réaliste ; elle impliquerait que Cauvaldor prenne en charge l’élaboration du projet et la majorité des coûts d’investissements. Or la répartition des rôles dès le départ était connue de tous : Cauvaldor apporte le foncier et les investisseurs privés réalisent le projet ».
Le président Raphaël Daubet a conclu la séance du conseil communautaire qui s’est tenue ce lundi 25 janvier 2021, en invitant chacun à tirer les conclusions qui s’imposent : les investisseurs font défaut.
« Le sens des responsabilités commande qu’on recherche désormais d’autres idées pour valoriser ces terrains » poursuit Raphaël Daubet. Il a ainsi annoncé avoir pris contact avec une autre société qui envisage un investissement de 60 millions d’euros en région Occitanie dans le domaine de l’agri-technologie. Dossier à suivre.
(*) Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne. Lot Actu Publié le 26 Jan 21 à 17:59.
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