Amazon tisse sa toile

Près de Nantes. Amazon confirme son intérêt pour sa plateforme de Montbert

Le n° 1 du commerce en ligne convoite depuis plus d’un an une parcelle au sud de Nantes, pour y installer sa plateforme régionale de distribution de colis. L’instruction est en cours, en vue du lancement de l’enquête publique. « Bonne nouvelle », pour les uns, raison de plus pour maintenir le rapport de force, pour les autres
Le projet de plateforme logistique de 185 000 m2 d’Amazon, à Montbert, au sud de Nantes, avance.
Amazon vient de déposer un dossier à la préfecture, en vue du lancement d’une enquête publique, probablement à l’automne. Le géant du e-commerce prévoit de construire une plateforme régionale de 185 000 m2 de distribution des colis à Montbert, au sud de Nantes.

Levée des ambiguïtés sur les intentions du groupe américain

Ce dépôt de dossier est une étape importante et obligatoire vers la concrétisation du projet. Cela lève des ambiguïtés sur les intentions du groupe américain, jusqu’ici très discret sur le sujet.
Les documents sont en cours d’instruction par les services de l’État qui communiqueront dans les prochaines semaines les modalités, ainsi que le calendrier de réalisation de cette enquête publique.
Pas une surprise Alain Thalineau, membre du collectif Amazon ni ici ni ailleurs, se dit « pas du tout surpris, étant donné les échos d’appels d’offres auprès d’entreprises BTP du coin que nous avons depuis quelque temps ».

Pour autant, l’habitant se dit plus que jamais déterminé à poursuivre la bataille. Une mobilisation est prévue sous forme de braderie festive le 29 mai. Par ailleurs, ce jeudi 29 avril, une réunion de coordination entre collectifs opposés à l’implantation d’Amazon en France avait lieu en visio conférence. « La mobilisation locale, c’est bien gentil. Mais maintenant on va monter d’un cran », prévient Alain Thalineau.

Recours contentieux en cours

Du côté des pro, c’est une « bonne nouvelle et cela va dans le bon sens », assure Laurent Duquesne, membre de Oui à Amazon pour Montbert. Ce dernier fait actuellement le tour des élus pour pouvoir relayer les informations auprès des habitants. « En même temps, un recours contentieux est en cours, il faut attendre avant de crier victoire. »
Cette procédure judiciaire, à l’initiative d’habitants, est défendue par Me Thomas Dubreuil, l’un des ex-avocats des opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des- Landes. Pour lui, cette enquête est l’opportunité d’avoir accès aux documents et autres études d’impacts environnementaux. Bref, de quoi avoir « plus de matière pour travailler « .

Le projet retardé

Malgré tout, ce recours contentieux risque de faire traîner le dossier plusieurs années… Au point d’être un caillou dans la chaussure des élus. « Je redis, comme je l’ai toujours dit, je ne signerai pas de permis de construire tant que tous les recours ne seront pas purgés », assure Jean-Jacques Miraillé, maire de Montbert. Pour lui, pas question d’immobiliser le foncier pendant dix ans. Les propositions d’autres entreprises sur la ZAC, continuent d’être enregistrées.

« Amazon aura à se prononcer si le projet tient toujours compte tenu de ces délais », appuie Johann Boblin, président de l’intercommunalité qui a accueilli favorablement Amazon pour la création d’emploi et la plus-value fiscale. L’élu ajoute : « Nos conseils juridiques étudient la pertinence de travailler, ou pas, un nouveau permis d’aménager, l’actuel étant contesté par le recours contentieux. »

Contacté, Amazon n’a pas fait de commentaire.

Ouest-France Stéphanie LAMBERT. Publié le 30/04/2021

Et maintenant à Belfort quand va-t-on arrêter Amazon ?

Le géant américain de la vente en ligne Amazon va installer une plateforme logistique près de Belfort pour laquelle travailleront 310 personnes, dont 80 directement recrutées pour gérer le site, a indiqué mardi l’agglomération de Belfort.

D’une surface de près de 10.000 mètres carrés, cette base logistique dite « du dernier kilomètre » sera installée sur un terrain de 77.000 mètres carrés sur l’Aéroparc de Fontaine, dans l’agglomération belfortaine, a précisé à l’AFP le président LR du Grand Belfort, Damien Meslot.

Selon M. Meslot, également maire de Belfort, 80 personnes seront recrutées pour gérer la plateforme et 230 chauffeurs « de sociétés locales » seront employés indirectement.

L’élu précise avoir lancé un chantier de « diversification » vers l’hydrogène et la logistique pour le territoire du Grand Belfort, compte tenu de sa « situation géographique », près des frontières suisse et allemande et le long d’un axe routier important, l’autoroute A36.

« Nos équipes étaient sur tous les salons logistiques, où les contacts ont été noués », a aussi expliqué le maire de Belfort.
Un autre projet de plateforme de 76.000 mètres carrés, dont le porteur n’est pas officiellement connu, est également prévu à proximité.

Selon le média Factuel Info, celle-ci pourrait également être investie par le groupe américain d’e-commerce: le média franc-comtois avait dévoilé en décembre le nom d’Amazon, mal caviardé dans une annexe du permis de construire.

AFP 12/05/2021

 

Pendant ce temps de nombreux vendeurs Amazon se font voler !!!

Commerce en ligne : « J’ai tout perdu… » Des vendeurs hébergés par Amazon lui réclament des milliers d’euros 

Près de 11 000 entreprises françaises travaillent pour Amazon et son marketplace.

Des vendeurs de chez Amazon dénoncent la fermeture momentanée de leur compte par la firme américaine les privant de plusieurs milliers d’euros issus de la vente de leurs produits. Le géant de la vente en ligne assure qu’il n’y a pas de « blocages arbitraires ».
Alors que la vente en ligne et l’e-commerce ont explosé en France en 2020, en raison des confinements liés à la crise sanitaire, la hausse de ces transactions ne fait pas que des heureux.
De nombreuses entreprises ou vendeurs tiers, qui proposent leur marchandise en un clic sur les plateformes en ligne, s’estiment floués par les « marketplaces » (les places de marchés virtuelles).

Géant incontournable de la vente en ligne, Amazon est montré du doigt par certains vendeurs dont les comptes ont été bloqués et qui ont attendu plus de 5 mois avant de percevoir le montant de leurs ventes. « Je vendais des mises à jour de GPS sur Amazon, 50 à 60€ l’unité. Du jour au lendemain, Amazon a bloqué mon compte vendeur le 11 novembre 2020, raconte Damien, 38 ans, basé dans le sud de la France. J’avais vendu pour 26 000€ de marchandise. Pour justifier cette fermeture, on m’expliquait qu’il y avait des contrôles d’identité et qu’il fallait que j’envoie de nouvelles coordonnées… »

« Pas de fermetures arbitraires »

Cet entrepreneur a recensé plus d’une dizaine de vendeurs dans son cas, dont un Polonais proposant le même type de produit et qui aurait perdu 35 000€. Pour Damien, qui s’est toujours estimé en règle, l’expérience a viré au cauchemar. « J’ai tout perdu, j’ai dû rembourser mon fournisseur, vendre ma voiture et travailler auprès d’une autre plateforme ». Depuis ce jeudi 6 mai, son compte a été débloqué et le virement des 26 000 € a été effectué auprès de sa banque.

Une bonne nouvelle après plus de 5 mois de galère. Pour la firme du milliardaire Jeff Bezos, « les fermetures de compte ne sont jamais abusives ou arbitraires et s’avèrent très rares », explique Fabien Pons, responsable de la « marketplace » en France, rappelant les règles « à respecter » pour les vendeurs tiers ou les entreprises. Trois critères peuvent justifier un blocage de compte : « Des taux de commande défectueux ; des taux d’annulation de commandes ; des taux d’expédition en retard », poursuit Fabien Pons. Le responsable ajoute que la firme américaine évalue la performance des vendeurs « tout en leur donnant la possibilité de l’améliorer ». Tout ceci dans un souci « d’accompagnement grâce à des tableaux de bord, des outils adaptés et des systèmes d’alerte ». Amazon empoche 15 % sur la vente d’un produit proposé par un vendeur tiers, lequel touche son versement une fois le colis réceptionné par l’acheteur. La marketplace est aussi le règne du client roi. Et un mauvais commentaire d’un acheteur sur un produit peut avoir de graves conséquences sur la fiche d’un vendeur tiers. En France, ce sont 11 000 entreprises qui travaillent sur Amazon, générant un chiffre d’affaires de plus de 350 millions d’euros à l’export, et 13 000 emplois qui supportent l’activité.

Un géant qui échappe à l’impôt

Malgré un chiffre d’affaires de 44 milliards d’euros, Amazon EU Sarl, la branche du géant américain de l’e-commerce en charge de l’activité européenne, n’a pas payé d’impôt sur les sociétés au titre de l’exercice 2020. La société enregistrée au Luxembourg a en effet déclaré une perte d’1,2 milliard d’euros qui lui permet d’y échapper. La déclaration fiscale fait ainsi état d’une progression de ce chiffre de 12 milliards d’euros entre 2019 et 2020. Amazon n’a cependant pas précisé les résultats financiers de chaque pays. Les renseignements fournis aux autorités fiscales ont néanmoins montré que l’an dernier, l’entreprise de Seattle a engrangé 26,5 milliards de dollars (environ 22 milliards d’euros) de recettes au Royaume-Uni.

L’ESSENTIEL Frédéric ABELA Publié le 07/05/2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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